De nombreuses communes et villes recourent aux couleurs vives des façades d'immeubles ou de maisons avec l'argumentaire du dynamisme citadin. La Grand-Rue de Lanvéoc est dans cette dynamique et en 2025, chaque promeneur se trouve accompagné du bleu, du jaune, du rouge... dans des tonalités soutenues.
Plan d'urbanisme en cours : zone UHa. Page 50 :
Les façades
Les couleurs des matériaux de parement (pierre, enduit, bardage…) et des peintures extérieures devront s'harmoniser entre elles et devront s'inscrire dans le paysage.
La restauration, l’aménagement, l’agrandissement des constructions existantes – bâtiment traditionnel et patrimonial.
S’agissant du bâti de pierres apparentes, les murs seront restaurés en préservant dans la mesure du possible l’aspect d’origine. La couleur dominante des constructions devra s'harmoniser avec les couleurs
dominantes des éléments bâtis dans leur environnement immédiat. La couleur des enduits seront choisis dans des coloris de pierres utilisées traditionnellement sur les bâtiments de la commune. Toutefois, des ravalements de façades dans des teintes autres que les tons pierres pourront être exceptionnellement autorisés dans la mesure où ces derniers ne portent pas atteinte à la qualité générale du paysage concerné.
La rédaction du PLUih ne semblent pas faire la promotion de l'éclat des couleurs et invite à l'harmonisation. Il fut un temps, il est vrai, où l'harmonisation ressemblait à l'uniformisation jusqu'à l'indistinction. La bascule colorimétrique est vertigineuse. Certains pays ont la culture des couleurs, les pays nordiques, l'Amérique, l'Afrique... La Bretagne côtière est connue pour ses volets bleus mais le crépis chatoyant n'est guère traditionnel.