Moulin de Lambézen en Camaret
Le moulin de Lambézen avait à l'origine un toit en chaume et se voyait de loin dans les parages, tout autant que la chapelle voisine qui n'existe plus aujourd'hui.
Moulin de Kermeur en Camaret
Le moulin de Kermeur du début du XXème siècle était en plein courant d'air. Pas d'agglomération, pas d'arbres, pas de haies... Il porte aussi un nom breton : Mel Quingaor.
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Au début du 18ème siècle, Camaret compte 3 moulins à vent appartenant à la seigneurie (comté) de Crozon. Seul un seigneur pouvait être propriétaire d'un ou plusieurs moulins. Un meunier (par moulin très souvent) en avait l'exploitation. Moulin de Lagatjar, moulin de Poulleach, moulin de Kermeur. Le privilège de propriété tombe à la révolution française de 1789.
Au début du 19ème siècle, Camaret compte 9 moulins dont 7 à vent, 2 à eau (Styvel et Stang ar Prat). Les moulins à vent se regroupent sur les hauteurs de Camaret dont 5 dans le quartier du Lannic. L'un porte le nom de Radennec, un second Cristophe. Un autre est en ruines dans le quartier des Quatre vents (moulin cassé). L'un d'eux porte enfin deux noms : Kerivoaler ou Keraudren (lieu-dit) en ruines à la fin du siècle.
Au début du 20ème siècle, Camaret compte 6 moulins à vent dont un en ruines (Kerven). Celui de Lambezen (capacité de mouture 2.5 quintaux) de la famille Palud sera à l'arrêt lors de la première guerre mondiale puis changement de propriétaire : famille Trétout. Le dernier moulin du Lannic (4 quintaux) appartient à Pierre Largenton meunier. Celui de Kervian (5 q) à Jules Mignon, celui de Kermeur (5 q) Georges Praslon, celui de Tresigneau (5 q) à Louis Quézédé appelé aussi moulin Armenes ou Mel Quézédé.