Port Maria permettait l'échouage des barques des passeurs par bac dont la concession était acquise pour une durée limitée à l'abbaye de Landévennec. La liberté des passeurs s'est progressivement restreinte d'autant que les cales sont construites pour améliorer les déchargements mais aussi pour permettre la perception de taxes.
Embarcadère en béton versant gauche. Ancienne cale sur la droite dans l'ombre.
Les pierres de taille de rive (importées) sont imbriquées par une adjonction rectangulaire pour éviter le déchaussement par la mer.
Les pierres sombres sont en kersanton importé de la région de Brest.
La cale plonge sous l'eau jusqu'au poteau vert – espar .
Une première cale est décidée en 1867 et se mesure à 38 mètres de long ce qui est très rapidement trop court (faute de budget) à marée basse. 40 mètres de cale sont ajoutés en 1874. Le conseil municipal du 8 mars 1914 vote un rallongement pour les marées à fort coefficient. Cette fois le compte y est. Les bateaux marchands et les vapeurs de passagers débarquent à pieds secs. Fini le temps des descentes de bateaux en barques avant d'espérer atteindre le rivage. L'activité de la cale est forte tant que le pont de Térénez n'est pas construit. La ligne des bateaux à vapeurs Brest - Port Launay y fait escale. En 1953, est ajouté un rehaussement partiel en béton, lui aussi trop court. En 1991, il est prolongé de 40 mètres. La version actuelle est une rénovation de 2011.